Faut-il vraiment changer d’heure ?
À quoi sert-il d’avancer nos montres d’une heure
en mars et de faire l’inverse en octobre ? À rien, estime Éléonore Gabarain, sinon à nuire à notre santé.
C’est très utile pour le réseau électrique, rétorque Éric Vidalenc.
dans l’hebdo N° 1175 Acheter ce numéro
Le changement d’heure, c’est-à-dire l’avancement d’une heure de fin mars à fin octobre, entraîne des préjudices et des coûts inadmissibles en ces temps de crise : il diminue le temps du sommeil quotidien car, en retardant l’arrivée de l’obscurité, il bloque une heure de plus la sécrétion de la mélatonine, notre hormone du sommeil. Les effets du « jet-lag » (syndrome du décalage horaire), souvent confondu avec l’heure d’été, ne sont pas comparables.
La fatigue causée par le changement d’heure pénalise le travail intellectuel et le travail physique. Pour les travaux de plein air, le retard de la pointe de chaleur constitue un facteur supplémentaire de pénibilité. En modifiant les rythmes alimentaires et en diminuant le temps de sommeil, le système « heure d’été » accroît le risque d’obésité.
Des études récentes ont évalué des
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