Vaccination, où faut-il s’arrêter ?
De l’avis de tous, la vaccination est une immense avancée médicale. Mais devant la multiplication des nouveaux vaccins, certains médecins, comme Dominique Dupagne, recommandent la prudence. D’autres, tel Dominique Bellet, estiment que la critique des vaccins est un luxe des sociétés riches occidentales.
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Les vaccinations correspondent à un progrès considérable en matière de santé publique. Ce progrès est peu visible car seuls les plus âgés d’entre nous se souviennent de la variole, de la poliomyélite ou encore du tétanos, maladies courantes pendant la première moitié du XXe siècle. Mais, comme toute stratégie médicale, la vaccination expose à des excès.
La vaccination n’est pas une bonne stratégie « de principe ». Certains vaccins sont utiles, d’autres ne le sont pas, d’autres encore sont à déconseiller.
Un exemple simple permet de comprendre comment un vaccin peut être délétère : c’est celui du vaccin contre la varicelle. Cette maladie virale est si contagieuse que peu d’enfants y échappent. La maladie est désagréable, peut laisser quelques cicatrices, mais les complications chez l’enfant sont rarissimes. Il existe un vaccin permettant de s’immuniser contre cette maladie. Il n’est heureusement pas recommandé en France. En effet, la vaccination des enfants conduirait à ralentir la transmission de la maladie et donc l’immunisation massive, naturelle, précoce et définitive de la population. La proportion d’adultes non immunisés augmenterait (moins de 1 % actuellement) car il est improbable que le taux de vaccination dépasse 80 %. Or, si la varicelle est bénigne chez l’enfant, elle peut être grave chez l’adulte.
La vaccination aurait donc pour
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