Les casseroles et le goupillon

Politis  • 21 mars 2013
Partager :

Selon la com’ bien huilée du Vatican, le nouveau pape Bergoglio, dit François, est proche des pauvres. Quelques casseroles, pourtant, traînent à sa sainte soutane. En particulier son attitude pendant la dictature militaire (1976-1983). On soupçonne l’ex-évêque de Buenos Aires d’avoir destitué deux prêtres engagés dans la théologie de la libération, les désignant ainsi à la junte comme activistes. Mais rien ne le prouve. En revanche, il est certain que Bergoglio n’a, à ce jour, jamais condamné la dictature, jamais rencontré les Mères ou les Grands-Mères de la place de Mai, et ne s’est jamais exprimé sur les faits de collaboration de l’Église argentine. Bientôt une confession ?

Les échos
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don