Juncker a rasé gratis avant d’être élu

Pour séduire les eurodéputés Juncker a multiplié les engagements.
Politis  • 17 juillet 2014
Partager :

Le Parlement européen a approuvé mardi la nomination de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Le candidat des conservateurs, qui avait officiellement le soutien d’un bloc formé par le PPE et les socialistes (S&D), renforcé par les Libéraux et centristes (ALDE), a obtenu les suffrages de 422 députés sur 751, 250 ont voté contre. Pour les séduire, lors de ses auditions par les groupes politiques du Parlement, Juncker a multiplié les engagements. Aux sociaux-démocrates, rapporte le site d’information Contexte.fr, il a notamment promis de se montrer flexible dans l’application des règles budgétaires, et d’octroyer à l’un des leurs le poste de commissaire aux Affaires économiques. Avant de déclarer aux Libéraux que rien n’était fermement décidé. En séance plénière, il a réitéré la promesse faite aux Verts de « lutter contre la fraude et l’évasion fiscales », ce qui ne manque pas de sel venant d’un ancien Premier ministre du Luxembourg. En politicien madré, il a aussi usé de l’anglais pour défendre le marché intérieur et le pacte de stabilité, du français pour l’emploi et la zone euro.

Les échos
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don