« Stains ne souffre pas d’apartheid mais d’abandon »
Cette ville pauvre de Seine-Saint-Denis parvient à maintenir ses services phares comme le centre municipal de santé et le conservatoire. Mais avec la baisse des dotations de l’État, elle arrive à un tournant décisif.
dans l’hebdo N° 1340 Acheter ce numéro

Plus de charcuterie ni de vin aux buffets du maire dans certaines communes ? « Pas à Stains ! », garantit Azzédine Taïbi. Le maire de cette ville de 35 000 habitants, une des plus pauvres de la Seine-Saint-Denis, ouvre de grands yeux. Élu en mars 2014, il a été présenté par certains comme candidat « issu de la diversité ». De même que son rival UMP, Julien Mugerin, d’origine guadeloupéenne. Ça l’horripile : « Je suis un élu républicain, communiste, fier de mes origines mais d’abord habitant et travailleur social stannois. » « L’apartheid » de Manuel Valls a beaucoup choqué autour de lui : « Pour ceux qui luttent contre les inégalités au quotidien,
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :