Docteur, j’ai mal au cœur !

Marginal il y a quinze ans, le recours aux thérapies de couple s’est banalisé. En temps de crise, le lien à l’autre est surinvesti.

Pauline Graulle  • 22 juillet 2015 abonné·es

Le Dr Neuburger [^2] a dû maintes fois raconter cette anecdote : « Il y a une vingtaine d’années, invité pour intervenir à une conférence sur le couple en Sicile, je m’aperçois que les gens me regardent avec des yeux ronds : ils ne comprenaient pas ce qu’était l’entité “couple” ; pour eux, n’existait que la famille. » Quel contraste ! Aujourd’hui, le couple est devenu si central qu’on en prend soin comme de soi-même. Voire plus. Sexologues, psychologues, conseillers conjugaux… Le recours à ces spécialistes ès amour se développe « de manière considérable », ajoute le psychiatre et psychanalyste, pionnier de la thérapie de couple en France, qui assure que

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Publié dans le dossier
L'Amour au temps du libéralisme
Temps de lecture : 4 minutes