Le PS en phase terminale
Le parjure de Manuel Valls met en lumière l’éclatement du PS. Entre les partisans de la ligne de l’ancien Premier ministre et les pro-Hamon, les comptes se régleront après la présidentielle.
dans l’hebdo N° 1448 Acheter ce numéro

Le Parti socialiste se relèvera-t-il de cette présidentielle ? Son éclatement, que Jean-Christophe Cambadélis envisageait à l’automne dernier si François Hollande renonçait à briguer un second mandat, est apparu en pleine lumière quand Manuel Valls a annoncé vouloir voter pour Emmanuel Macron le 23 mars. Ce reniement de la parole donnée aux électeurs de la primaire socialiste a suscité de nombreuses réactions indignées de responsables, de militants et de sympathisants socialistes. Il était toutefois aussi prévisible qu’attendu, tant l’orientation de Benoît Hamon était éloignée du social-libéralisme autoritaire impulsé depuis 2012 par l’ancien Premier ministre. Si celui-ci n’est ni le premier ni le dernier à lâcher le vainqueur de la primaire pour le candidat d’En marche !, son parjure révèle l’ampleur et la