Le fond de l’air effraie

À bien les renifler, les incommodants effluves de notre époque ne sont peut-être pas tout à fait autres que ceux de 1938.

Sébastien Fontenelle  • 5 juin 2019 abonné·es
Le fond de l’air effraie
© photo : Charles Maurras, 1938ncrédit : AFP

Il faut lire absolument le passionnant (et gravement flippant) dernier bouquin (1) de Michaël Fœssel, philosophe, qui s’est immergé, jusqu’à la nausée, dans les journaux français de 1938. Et qui est assez vite arrivé – il le dit dès la page 24 – au constat que cette année terrible n’avait pas été _« seulement » celle « des reniements internationaux » que l’on sait, mais « aussi celle de l’emploi systématique des décrets-lois (l’équivalent de nos ordonnances) par le gouvernement, de la répression massive des grèves, d’une politique de plus en plus hostile aux étrangers et de l’élection de Charles Maurras à l’Académie

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Publié dans
De bonne humeur

Sébastien Fontenelle est un garçon plein d’entrain, adepte de la nuance et du compromis. Enfin ça, c’est les jours pairs.

Temps de lecture : 3 minutes