Viols de guerre : parler pour celles qui ne le peuvent pas

Violée en 2005, Mildred Mapingure a été rejetée par son mari et ses parents. Livrée à elle-même, elle s’est battue pour elle et pour sa fille. Elle le fait aujourd’hui pour d’autres survivantes.

Viols de guerre : parler pour celles qui ne le peuvent pas
© crédit photo : Udo Lachnit/AFP

Depuis plus de vingt ans, le Zimbabwe est déchiré par une instabilité politique chronique. Chaque crise est marquée par des explosions de violence et des vagues de viols. Pour de nombreuses ONG, ces derniers, parfois commis par des hommes en uniforme, sont régulièrement instrumentalisés pour répandre la terreur dans la population.

En 2005, Mildred Mapingure avait un emploi à Harare, capitale du Zimbabwe, un mari, officier de police, et un jeune fils de 2 ans. Alors que la capitale est frappée d’une vague de violence autour de la contestation des élections parlementaires, des hommes s’introduisent chez elle et la

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Monde
Publié dans le dossier
Viol de guerre : Le crime parfait
Temps de lecture : 3 minutes