Au Sénat, l’impunité des milliardaires
Bien que leurs déclarations aient été contredites lors de leurs auditions en janvier, Bernard Arnault et Vincent Bolloré ne seront nullement inquiétés, faute de preuves… ou de courage politique.
dans l’hebdo N° 1693 Acheter ce numéro

© Thomas SAMSON / AFP
Ils ont levé la main droite, ont dit « Je le jure ». Dans le cadre de la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias en France, Vincent Bolloré, Bernard Arnault et toutes les personnes auditionnées ont prêté serment. Toute la vérité, rien que la vérité. Mais il semblerait que, parfois, la vérité de certains hommes d’affaires soit contredite dans les faits.
Le 20 janvier, Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, à la tête des Échos, du Parisien et de Radio classique, fait face aux sénateurs. Présenté par le président de la commission, Laurent Lafon (Union centriste), comme l’un des « grands capitaines d’industrie », de ceux qui « incarnent la France à l’étranger », l’homme qui détient la première fortune de France se présente en
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