Italie : les fascistes au pouvoir face à une gauche en déroute
Divisée, incapable de s’adresser aux classes populaires, la gauche laisse l’Italie aux mains d’une extrême droite dédiabolisée, incarnée par une Giorgia Meloni appelée à diriger le futur gouvernement.
dans l’hebdo N° 1725 Acheter ce numéro

D’aucuns prétendent que l’histoire bégaie. Les anniversaires peuvent-ils confirmer cette croyance ? Au vu des résultats des élections italiennes de ce dimanche 25 septembre, on se doit de relever que la large victoire des post-fascistes du parti Fratelli d’Italia (FDI), emmené par une Giorgia Meloni appelée à diriger le gouvernement, intervient cent ans (presque jour pour jour) après la fameuse marche sur Rome.
En 1922, les chemises noires permirent – à grands coups de gourdins et d’huile de ricin – à Benito Mussolini d’accéder au pouvoir. Mais, un siècle plus tard, en dépit de clins d’œil souvent appuyés de « la Meloni », comme disent les Italiens, au souvenir du Ventennio (les vingt ans de dictature fasciste), point de marches ni de violences de rue. Pas même un rassemblement de victoire, dimanche soir à Rome. Il s’agit pourtant bien d’un
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