Tombeaux (littéraires) pour victimes de la Shoah
Éminente spécialiste du judéocide par les nazis, l’historienne Annette Wieviorka retrace le passé de sa propre famille, dont une bonne part disparut à Auschwitz.
dans l’hebdo N° 1728 Acheter ce numéro

On connaît le travail d’Annette Wieviorka sur la Shoah, en particulier L’Ère du témoin (1), l’un des ses maîtres-ouvrages, où elle mettait justement en exergue la mémoire de la tragédie, avertissait déjà de la prochaine et inévitable disparition des témoins. Dans ce nouveau livre très personnel, la grande historienne, tout en suivant les principes de sa discipline scientifique, peut aussi se retourner sur son propre parcours – et sur celui de sa propre famille.
Nous l’avions interrogée l’an dernier lorsqu’elle avait publié un récit analysant « ses » _Années chinoises (2), ces deux années où, maoïste convaincue, elle était partie s’installer avec son mari et sa progéniture dans la Chine de Mao, de 1974 à 1976, pour y enseigner le français. Où elle reconnaissait que « le totalitarisme a une vraie puissance de séduction ».
Or c’est au retour de ce séjour, douloureux au quotidien, qu’elle
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