Les « partenaires » se rebiffent
Billets
,
Les deux mois de confinement ont profondément changé la donne sur les dossiers sociaux.
Billets
,
Les deux mois de confinement ont profondément changé la donne sur les dossiers sociaux.
Les syndicats, réunis ce jeudi en table de ronde, dénoncent la méthode du gouvernement dans sa concertation sur les dossiers sociaux. Après trois mois de contacts rapprochés, ils craignent d’être tenus à l’écart des décisions cruciales.
Un jugement de la cour d’appel de Paris du 16 janvier condamne la confédération de Laurent Berger pour abus de pouvoir envers d’anciens militants de la CFDT.
Si le scénario se déroule comme prévu, le gouvernement et le dirigeant de la CFDT auront mené une action de contrebande. Sous l’esbroufe de l’âge pivot, ils auront fait passer la totalité de la réforme.
Aurel
,
Retrouvez chaque semaine le dessin d'Aurel paru dans Politis, accompagné du dessin finaliste non publié.
L’âge pivot est au cœur des tractations du gouvernement avec la CFDT. Des aménagements sont en discussion. Décryptage.
Dans le bras de fer avec le gouvernement se joue non seulement l’avenir des réformes, mais aussi la légitimité des grandes centrales, secouées par un an de gilets jaunes.
Politis était dans les rues de Paris où plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées contre la réforme des retraites. Témoignages, ambiances, arguments...
Le 29 septembre, le comité confédéral du syndicat a mis son secrétaire général en minorité, le forçant à organiser une journée de mobilisation avec les autres organisations syndicales.
Si le gros des cortèges était composé de la CGT et de Solidaires, certaines fédérations et syndicats FO, CFE-CGC, CFTC et même CFDT affichaient une présence parfois modeste mais déterminée. À l'encontre des directives confédérales.
Ces consternantes « journées de mobilisation » n’empêchent aucune vilenie gouvernementale.
Le secrétaire général de la CFDT, « déçu » par la présentation des ordonnances sur la réforme du travail, refuse catégoriquement d'appeler à descendre dans la rue. Enterrant au passage le vocabulaire du combat social sous une cascade de réactions émotives.
Les organisations de salariés sont au moins reservées, sinon très remontées, contre le contenu des textes modifiant le droit du travail présenté ce matin.
Les échanges gouvernement/syndicats relatifs à la réforme du Code du travail sont entrés cette semaine dans leur dernière ligne droite. Mais le but de l’exécutif semble moins de négocier que d’éviter un mouvement social.
Ce trio d’émincences – Mailly, Berger, Martinez – se fout très fort de nos gueules.