Non à la «rétention de sûreté»

Politis.fr  • 7 janvier 2008 abonné·es

Branle-bas de combat dans les milieux professionnels et associatifs de la justice et des prisons. Le Parlement s’apprête en effet à examiner, le 8 janvier, un projet de loi visant à instaurer une « rétention de sûreté » qui permettra, après l’exécution de la peine de prison, de prolonger – sans limitation de durée, sans peine et sans infraction – l’enfermement des personnes considérées comme étant d’une « particulière dangerosité » .

De nombreuses organisations politiques, syndicales, associatives (dont le Genepi, le Syndicat national de l’ensemble des personnel de l’administration pénitentiaire et le Syndicat de la magistrature) et des membres de la société civile se mobilisent depuis plusieurs semaines contre ce projet de loi « attentatoire aux libertés et contraire aux principes fondamentaux de notre droit pénal. »

Un appel à signature en ligne, déjà paraphé par 1 700 personnes, et un argumentaire sont disponibles sur www.contrelaretentiondesurete.fr. Les associations à l’origine de la mobilisation appellent en outre « tous les parlementaires à refuser de voter ce texte indigne. »

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