Sélection télé

Jean-Claude Renard  • 16 octobre 2008 abonné·es

Dimanche 19 octobre

Oliver Stone

Arte, 20 h 40

À l’occasion de la sortie de son dernier film,
W-l’improbable président , soirée thématique consacrée au cinéaste américain. Documentaire précédé par The Doors , une évocation de la vie de Jim Morrison.

Lundi 20 octobre

Julia Varady

Arte, 22 h 25

En 2003, après une carrière de près de quarante ans, la cantatrice Julia Varady décidait d’arrêter la scène et de se consacrer à l’enseignement. Avec la même voix étincelante. Elle est ici filmée dans sa nouvelle activité par Bruno Monsaingeon, qui mêle au présent des images d’archives portant sur les mêmes œuvres musicales.

Mardi 22 octobre

Mes questions sur… les États-Unis

France 5, 20 h 35

Juste après l’investiture de Barack Obama, cet été, Serge Moati s’est rendu dans la petite ville de Topeka, au Kansas. Une plongée dans l’Amérique profonde, qui livre le portrait d’une superpuissance qui se cherche.

Jeudi 23 octobre

Maréchal, nous voilà ?

France 3, deuxième partie de soirée

C’est d’abord une affaire de prestige pour l’opinion publique. Pétain est considéré comme le sauveur inespéré, auquel on remet les destinées du pays. En juin 1940, il prend la tête d’un projet politique et idéologique : la révolution nationale. Parce que la débâcle est le résultat d’un délitement de la société, d’un complot fomenté par les Juifs, les communistes, les francs-maçons et les étrangers. Il faut bien alors régénérer le pays. Avec des valeurs traditionnelles (travail, famille, patrie, piété, ordre). L’entreprise est permise via le ministère de l’Information, via encore son entourage. Diffusion de tracts et d’affiches, distribution de millions de calendriers, utilisation d’œuvres caritatives, etc. Jorge Amat et Denis Peschanski reviennent ici sur le fonctionnement de la propagande de Vichy.

Vendredi 24 octobre

Thalassa

France 3, 20 h 55

Un reportage de Véronique Veber qui se veut une plongée dans le monde du silence, celui des sous-marins, un monde qui verrouille les accrochages entre marins pêcheurs et submersibles nucléaires pour une raison simple : ces derniers ont les moyens techniques de repérer les bateaux mais pas de détecter les filets de pêche en fibre. Ils sont alors emmaillotés. Et un chalutier de 80 tonnes ne fait pas le poids devant un sous-marin de 2 000 tonnes. Il coule. Un sujet évidemment tabou pour la marine française, muette, comme c’est le cas, entre autres, pour le naufrage du Bugaled Breizh en 2004.

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