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Politis  • 27 août 2009
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Omniprésent dans les médias parce qu’il leur permet de parler d’autre chose que de littérature, Frédéric Beigbeder a expliqué sur TF1, à la veille de la sortie de son chef-d’œuvre, U n roman français (Grasset), que son frère Charles était beaucoup plus rebelle que lui. Cela, a-t-il précisé, parce que son rocker de frangin aurait un statut social aujourd’hui à contre-courant : industriel, marié, 3 enfants. Il faut dire aussi que Frédéric le conformiste venait de faire un aveu de taille : il a accepté, sur la demande de son éditeur, de couper un passage de son roman qui était très hostile envers le procureur de la République responsable de sa détention prolongée après qu’il a été pris en flagrant délit le nez dans la cocaïne, épisode à l’origine de ce livre. « Cette page est de loin la plus dangereuse que j’ai écrite de ma vie » , y disait-il. C’est pourquoi il l’a coupée.

Les échos
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