Là-bas

Politis  • 14 janvier 2010
Partager :

Plan américain

La voilà enfin, la « nouvelle initiative » américaine pour le Proche-Orient ! C’est la presse israélienne qui, la première, en a fait état. Il s’agirait d’aboutir en deux ans à la création d’un État palestinien « sur les bases de 1967 », mais avec des échanges (de territoires) amiables qui refléteraient « les évolutions postérieures » à 1967. L’expression est d’Hillary Clinton. Et elle n’est pas très rassurante, puisqu’on devine qu’il s’agit d’accepter la colonisation (et pourquoi pas le mur) comme un fait accompli. En attendant, tout est bloqué, précisément par le refus israélien de geler la colonisation. Avec le principe énoncé par Mme Clinton, on peut imaginer que le gouvernement israélien mette les bouchées doubles pour coloniser tout ce qui peut encore l’être pendant deux ans…

Pauvres Togolais

Non seulement ils ont été mitraillés par des rebelles cabindais, non seulement ils ont perdu deux des leurs, et huit membres de leur délégation sont blessés, mais voilà à présent que les footballeurs togolais sont sanctionnés par la Confédération africaine de football. Motif : ils n’ont pas disputé le premier match de la Coupe d’Afrique des nations. Traumatisés – on le serait à moins – par l’attaque dont ils ont été victimes, ils avaient souhaité faire l’impasse sur le premier match de leur groupe pour reprendre la compétition ensuite. Les instances sportives ont jugé cela tout à fait inacceptable.

Zéro pointé

Auditionnée le 11 janvier par la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen, la baronne Ashton, désignée au poste de Haut Représentant pour les affaires étrangères de l’UE, a fait piètre figure. Prétendant n’avoir jamais entendu parler du partenariat transatlantique et de la création du grand marché transatlantique, sur lequel l’interrogeait Jean-Luc Mélenchon, elle a été incapable de dire quel adversaire affronte l’Europe en Afghanistan. À l’eurodéputé italien Mario Mauro, qui lui demandait quelle solution elle préférerait concernant la demande d’un siège pour l’Union au Conseil de sécurité de l’ONU, elle a répondu qu’elle ne connaissait pas le dossier !

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don