Angoulême

Politis  • 4 février 2010
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Les grands gagnants d’Angoulême ? La Fnac et la SNCF e x aequo… Vient en seconde position la Caisse d’épargne. Sur les onze « grands » prix du Festival international de bande dessinée, huit les ont pour parrains, qui s’affichent crânement dans le palmarès. On en oublierait presque les dessinateurs.
C’est Baru, Grand Prix de la ville et futur président de l’édition prochaine, qui doit être ravi, lui qui aime tant les univers prolos et immigrés, les sans-grade et sans-tunes… Habitué d’Angoulême, déjà trois fois primé pour ses albums ( Quéquette Blues, le Chemin de l’Amérique, l’Autoroute du soleil ), Baru a le dessin tendre et ironique, traque les fachos et croque les méconnus.
À l’affiche aussi de cette 37e édition : Riad Sattouf, Paul Rabagliati et les petites éditions La Pastèque, Joe Daly et sa BD SF décalée Dungeon Quest. Les bonnes pioches se trouvent surtout dans les prix moins prestigieux : la fine, drôle et colorée Rosalie Blum de Camille Jourdy ; Alpha direction de Jens Harder. Et le très beau Rébétiko (la mauvaise herbe) de David Prudhomme.

Culture
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