Entendu

Qu’est donc venue faire Carla Bruni-Sarkozy sur Europe 1, le 7 avril, puisque les rumeurs sur ses relations conjugales n’ont,
à l’en croire, « aucune importance »  ? S’il s’agissait de montrer qu’elles sont « insignifiantes » , pourquoi y consacrer un entretien ? Désavouer un conseiller, Pierre Charon, qui avait parlé de « complot »  ? Le limoger aurait fait l’affaire. Faire savoir que Rachida Dati restait une « amie » du couple présidentiel ? Une invitation ostensible lors d’un week-end aurait mieux fait l’affaire. Car Madame « mon mari et moi » s’est pris les pieds dans le tapis en affirmant à l’antenne qu’ « il n’y a eu aucune enquête » pour savoir d’où provenaient les rumeurs. Deux heures plus tard, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur attestait que ses services avaient bien effectué une telle investigation. Du coup, « mon mari n’a qu’une seule préoccupation : ce sont les Français et la France, qui traversent une crise très difficile » devenait une affirmation suspecte. Et l’opération de com’ tournait au bide.