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Politis  • 22 avril 2010
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Plus mielleux que jamais, Jean-Pierre Raffarin a expliqué dimanche sur LCI que « la pénibilité est un point clé » de la réforme des retraites « parce que les conditions de travail sont déterminantes pour l’usure de la personne ». L’ancien Premier ministre nous sert là un plat réchauffé. La prise en compte de la pénibilité des métiers était une contrepartie de la réforme des retraites de 2003, conduite par un ministre du Travail nommé François Fillon, sous son autorité. Contrairement à la réforme inscrite dans une loi, la pénibilité devait relever d’une négociation entre partenaires sociaux qui n’a jamais abouti. Aujourd’hui, M. Raffarin nous explique que ce « paramètre » doit être pris en compte, à condition de « pouvoir étudier des cas personnels » pour que « ce ne soit pas des métiers tout entiers » qui soient concernés. C’est au mieux une régression.

Les échos
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