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Politis  • 11 novembre 2010
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D’un Jean-Louis à l’autre

Dans sa chronique humoristique de ce lundi 8 novembre, Sophia Aram a vendu la mèche. Et remercié Jean-Louis Debré d’avoir accepté l’invitation de la matinale d’Inter de Patrick Cohen au pied levé. En effet, c’est Jean-Louis Borloo qui était prévu, lequel s’est fait porter malade au dernier moment, « sans doute en train de préparer un Grenelle de la gastro-entérite » , a estimé l’humoriste. Pour sûr, par les temps qui courent, remaniement oblige, il convient de fermer son clapet. Surtout quand la cote change de cheval. Bon client, Jean-Louis a donc remplacé un autre Jean-Louis. Mais, à vrai dire, Debré était déjà prévu dans cette même matinale, au « 7 h 50 » d’Audrey Pulvar.

Musique africaine sans visa

Cheikh Lô, chanteur-percussionniste-batteur sénégalais, devait donner un concert à Paris, au Divan du monde, mardi, à l’occasion de la sortie de son quatrième album, Jamm . Devait, car sa maison de disques, World Circuit, a dû se résigner à annoncer lundi son annulation : le musicien et les membres de son groupe n’ont pu obtenir leurs visas à temps. Une situation qui, hélas, tend à se répéter depuis quelques années mais qui, précisons-le, n’affecte curieusement jamais les musiciens anglo-saxons.

Affectations ubuesques

Une jeune certifiée de mathématique, titulaire remplaçante dans l’académie de Paris, a eu la surprise de se voir confier, à la rentrée de la Toussaint, le remplacement d’un professeur d’éducation physique et sportive dans un lycée parisien. Renseignement pris auprès du rectorat, il ne s’agissait pas d’une erreur, un interlocuteur l’assurant même « qu’elle fera quand même des maths » (sic) . Détail piquant, au même moment, un lauréat de l’agrégation de mathématique 2010, stagiaire dans le collège où notre certifiée enseignait depuis septembre, est remplacé par un professeur de… sciences physiques. Loin d’être isolée, cette histoire illustre la situation chaotique que connaissent beaucoup de lycées et de collèges depuis l’entrée en vigueur de la réforme du recrutement dans l’Éducation nationale.

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
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