En Sarkozie

Politis  • 1 septembre 2011
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Bussereau flingue…


« Le langage de l’UMP […] est trop libéral et trop conflictuel », juge Dominique Bussereau dans un entretien au Figaro (19 août). L’ancien secrétaire d’État aux Transports incrimine nommément le patron de son parti, Jean-François Copé, pour cette dérive, l’accusant en outre de songer davantage à 2017 qu’à 2012. Il s’en prend aussi à la Droite populaire, qui, à ses yeux, n’aurait pas dû « se caricaturer en organisant un apéritif saucisson vin rouge, rappelant les tristes opérations de communication de l’extrême droite ». Ambiance…


…et est flingué


Pour Lionnel Luca, ces propos de Dominique Bussereau tiennent de la « perversion mentale ». « Il vaut mieux adhérer directement à la gauche, ou au parti radical, c’est pas la peine de rester dans l’UMP ! », a réagi le député des Alpes-Maritimes, cofondateur de la Droite populaire avec Thierry Mariani, ministre des Transports. On s’achemine vers une épuration ?


Retour du refoulé


Député UMP du Tarn, tendance Droite populaire, Bernard Carayon a demandé fin juillet à l’État de ne plus subventionner le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), coupable à ses yeux d’avoir pointé la « lourde responsabilité » des « partis populistes et [des] extrêmes droites » dans « le climat délétère » qui a conduit au carnage norvégien. Dans son communiqué, M. Carayon accuse le Mrap de ne s’être « jamais repenti des 100 millions de victimes du communisme », reprenant une antienne de l’extrême droite. Normal : jeune, il militait au PFN.

Les échos
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