Peut-on être « conjoint(e) de » et journaliste ?
Pour Dominique Pradalié, Audrey Pulvar ne peut plus couvrir la politique et Valérie Trierweiler doit suspendre ses activités. Mais, au-delà, il faut lutter contre toutes les atteintes à la déontologie. Pour François de Singly, définir des incompatibilités a priori est contraire à l’idée de nos sociétés individualistes et aux acquis du féminisme.
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Pour le SNJ, il s’agit de bannir tout conflit d’intérêts entre la profession de journaliste et les milieux politiques, mais aussi économiques ou autres. Il n’y a pas que les conjointes de certaines personnalités qui sont concernées. D’abord, il y a aussi des messieurs, et il ne s’agit pas que de relations amoureuses, mariage, concubinage ou relations extraconjugales. Il y a d’abord la question du type de liens – quels que soient ces liens – entre le secteur de la presse et des médias et les responsables des autres secteurs dont les journalistes sont appelés à couvrir l’actualité. C’est une question de déontologie, et surtout de crédibilité du métier : il s’agit de ne pas franchir la ligne jaune pour se trouver dans un conflit d’intérêts.
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