Pierre Pellerin peut dormir tranquille…

Politis  • 29 novembre 2012
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La semaine dernière, après six ans de procédure, la Cour de cassation a lavé Pierre Pellerin des accusations de « tromperie aggravée » pour avoir diffusé, lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, des informations biaisées sur le risque sanitaire du nuage radioactif. Le fonctionnaire, qui monopolisait alors l’information, montrait entre autres des cartes trafiquées et « oubliait » la Corse, le territoire le plus touché. La Cour tranche ailleurs, constatant qu’il est « impossible d’établir un lien de causalité certain » entre l’irradiation et les maladies de la thyroïde des plaignants. Pellerin s’est dit « transi de bonheur » pour cette « injustice réparée » . Mais, pour l’Histoire, il restera celui qui nous démontrait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière française.

Les échos
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