Tromper n’est pas frauder ?
dans l’hebdo N° 1250 Acheter ce numéro
Quoi de commun entre les lasagnes au cheval et les prothèses mammaires au Silop ? La défense de leurs commanditaires : actuellement en procès devant le tribunal correctionnel de Marseille, Jean-Claude Mas, fondateur de PIP, admet la tromperie mais réfute le « risque ». « Le gel PIP n’était pas homologué, mais il était homologable », plaide-t-il. Sous-entendu, le Silop, huile de silicone industriel dont il garnissait ses prothèses mammaires, n’était pas plus dangereux que le Nusil, gel médical conforme. Au contraire, il était « toxique et irritant pour l’organisme », ont conclu les expertises citées par le tribunal. Jean-Claude Mas l’utilisait depuis 1982. Les prothèses incriminées étaient commercialisées depuis 2002. 500 000 femmes dans le monde seraient concernées.
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