Juncker et ses commissaires

Le nouveau président de la Commission européenne a été très inspiré dans le choix de commissaires à contre-emploi.
Politis  • 18 septembre 2014
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À la tête de la Commission européenne, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui a dirigé pendant dix-huit ans l’un des principaux paradis fiscaux européens, a été très inspiré dans le choix de commissaires à contre-emploi. La régulation financière a été confiée au conservateur britannique Jonathan Hill, ex-lobbyiste de la City, qui veut se soustraire par tous les moyens à ladite régulation. Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, a aussi hérité du portefeuille de la fiscalité et retrouvera le dossier de la taxe sur les transactions financières, qu’il a en partie torpillée lorsqu’il était à Bercy. La palme revient au nouveau commissaire espagnol à l’Énergie et à l’action climatique, Miguel Arias Cañete, « l’antithèse de la protection du climat et des énergies renouvelables », s’est exclamé le parti écolo espagnol Equo. Cañete est en outre accusé d’avoir occulté une partie de ses intérêts dans une entreprise pétrolière nommée Mercantil Petrolìfera Ducar. Le casting idéal…

Les échos
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