Plus c’est gros, plus c’est Gattaz

Il a demandé au gouvernement de « sortir de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) », qui oblige les employeurs à justifier un licenciement.
Politis  • 6 novembre 2014
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Pierre Gattaz a demandé au gouvernement de « sortir de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) », qui oblige les employeurs à justifier les raisons du licenciement, au motif que l’Allemagne ne l’a jamais signée. La déclaration du patron du Medef, publiée dans l’Opinion (30 octobre), a reçu une salve de critiques à la hauteur de la provocation. La ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a qualifié le grand patron de « très conservateur et un peu archaïque », tandis que FO l’a traité de « rétrograde » et de « réactionnaire ». Les cadres de la CFE-CGC y voient la « dernière lubie » de Gattaz, la CGT évoque « les fantasmes du Medef » et la CFDT une « attaque inadmissible ». Un récital de réactions et de communiqués qui ne sont arrivés que cinq jours après la sortie de Gattaz…

Les échos
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