Christiane Taubira : « Je comprends la mobilisation de la jeunesse »

Christiane Taubira publie son premier recueil de nouvelles, Ces morceaux de vie… comme carreaux cassés. Un objet littéraire flamboyant. C’est parallèlement l’occasion de revenir sur l’actualité politique et un parcours singulier.

Michel Soudais  et  Jean-Claude Renard  • 22 septembre 2021 abonné·es
Christiane Taubira : « Je comprends la mobilisation de la jeunesse »
© Stephane de Bourgies

Christiane Taubira se fait rare. L’ex-garde des Sceaux, qui conserve un important capital de sympathie au sein du peuple de gauche – au point de faire la course en tête dans la Primaire populaire (1) –, n’a guère quitté sa Guyane ces derniers mois. Elle était de passage à Paris pour la sortie de son dernier livre quand nous l’avons rencontrée dans un café près de la place de l’Odéon, il y a dix jours. D’abord pour un entretien littéraire autour de cet ouvrage singulier. L’autrice possède l’art des titres. Après Nuit d’épine, un essai très intime et personnel, puisant l’inspiration dans la nuitée, après son premier roman, Gran Balan, prodigieuse fresque autour de la Guyane, récit d’une vie et même bien plus, voici Ces morceaux de vie… comme carreaux cassés. Un recueil de sept nouvelles. Dans un premier jeu d’épreuves, le titre était Ces morceaux de vie… comme des carreaux cassés. Le titre a donc été amputé de son article indéfini. En termes de style, d’écriture, c’est à l’image de ce recueil par rapport au premier roman. Tout se passe comme si l’auteure avait gommé la phrase, raccourci le toutim, pour nourrir ce nouvel opus articulé autour d’une galerie de portraits au féminin. A minima. Lyrique et sec, brut de décoffrage parfois. Et de haute volée. Galerie de luttes, d’émancipations, de combats, de souffrances, de destins. La politique affleure à l’évocation d’une « société bloquée ». Tout naturellement, la conversation a dévié sur son actualité : l’état de la gauche qui ne pouvait être « pire » et le désir de certains de voir Christiane Taubira les représenter à l’élection présidentielle… Une mobilisation dont elle apprécie la « beauté gratuite » sans pour autant y céder.

Qu’est-ce qui a présidé à ce recueil de nouvelles ?

Christiane Taubira : On écrit quand on a envie d’écrire, en tout cas en ce qui me concerne ! Ce n’est pas ma profession. Mais j’aime écrire au moment où j’ai cette envie. Il y a juste un moment de ma vie où je suis plus immobile, sinon moins nomade, et donc en situation d’occuper mon temps de façon plus inhabituelle.

De Gran Balan, à Ces morceaux de vie… comme carreaux cassés, vous êtes passée de la troisième personne à la première. Comment franchit-on ce pas ?

Je ne suis pas une littéraire de formation. Mais je pense que dans la nouvelle le « je » est plus percutant. Parce que c’est une histoire courte, une histoire qui doit intéresser sur un laps de temps limité, qui doit concentrer beaucoup de choses. En l’occurrence, la dernière nouvelle joue sur un autre contexte, une autre temporalité. Mais, surtout, je ne me pose pas ces questions quand j’écris. J’aime tous les genres littéraires, je me suis même aventurée dans la science-fiction. Il se trouve, là, que j’étais plus sur de petites histoires, et je suis fortement imprégnée de la littérature d’Amérique du Sud depuis mon adolescence. Ça reste une spéculation. Il n’y a finalement pas une explication rationnelle au fait que je publie aujourd’hui un recueil de nouvelles ! Ce n’était pas un projet, ce n’est pas non plus un calcul. Mais en cette période de covid, j’étais coincée chez moi, avec l’impossibilité de batifoler autour de la planète. Ce qui était mon mode de vie précédemment. J’ai donc écrit !

Il n’y a pas une explication rationnelle au fait que je publie aujourd’hui un recueil de nouvelles ! Ce n’était pas un projet, ce n’est pas un calcul.

Il y a aussi une chose qu’on observe dans ce recueil littéraire, par rapport à votre premier roman, c’est combien vous avez cassé la phrase…

Ce n’est pas délibéré. Sans doute que dans Gran Balan il y avait une profusion de choses à partager, dans l’empilement des contraintes et des entraves d’une société guyanaise relativement bloquée, qui frappe notamment la jeunesse. Ça explose régulièrement, et malheureusement ça n’aboutit pas. Je crois que cette profusion, ce sentiment d’encerclement a donné lieu à des phrases qui galopaient. C’est une hypothèse. Avec ce recueil, je suis dans un rapport plus tranquille, plus détendu. Ce n’est pas le même état d’esprit. Ce n’est pas toujours moi qui parle, même dans l’utilisation de la première personne. Mon style vient sans doute parfois parasiter le récit, mais ce n’est pas ma langue d’un bout à l’autre. Si aucun personnage n’est moi, je traverse ce recueil, à la suite d’un souvenir, d’une histoire qui m’a été racontée. Il y a forcément du moi et du « pas moi » ! Avec mes mots, mon vocabulaire. Si je n’apporte rien à la langue, je ne vois pas l’intérêt de me lire, ni d’écrire.

Mais quand vous écrivez « à dire vrai, je n’ai jamais eu deux sous de patience. Je m’emporte comme un chat sphynx à la première contrariété. Mais ça ne dure pas », qui doit-on lire, l’auteure ou bien la narratrice ?

Effectivement, ça me ressemble ! On ne se réinvente pas toujours.

Comment passe-t-on du roman à la nouvelle ?

Ce n’est ni facile ni difficile. Je ne me suis pas attachée à une nouvelle forme littéraire. D’autant que Gran Balan se voulait au départ une nouvelle. Je ne sais jamais où je vais quand je commence. Avec Gran Balan, j’aurais pu écrire cent pages de plus. Cela aurait fluidifié certaines problématiques. Avec Ces morceaux de vie, je me suis retrouvée dans des conditions plus favorables pour raconter de petites histoires.

Et c’est aussi, une fois de plus, un texte gavé de références littéraires, musicales…

Oui, parce que c’est ma vie. Je ne peux pas m’en détacher. Ça vient spontanément et je n’ai aucune raison de nier ce qui vient spontanément. Même lorsque j’étais ministre, lorsque j’avais une vie politique, lorsque que j’étais très occupée, toutes les nuits, je n’ai jamais cessé de lire, d’écouter. Aujourd’hui, je n’ai plus cette activité politique, militante, intense, qui tous les jours m’aspirait, avec des réunions, des colloques. Ça laisse du temps, une marge.

Je suis un personnage public paradoxal : je déteste aller dans les médias !

Il n’empêche, plus on vous interpelle en politique, plus vous vous tournez vers la fiction !

Certes, on m’appelle dans la politique, mais concrètement je ne suis plus dans la politique. Cela ne veut pas dire que j’ai tout perdu de cette vie, ni qu’elle ne me manque pas. Je ne me lance pas maintenant dans une vie d’écrivaine. Après un roman, un recueil de nouvelles, je ne sais pas, peut-être que l’année prochaine je ferai autre chose, je passerai à un autre genre…

Vous allez faire campagne ?

Je ne sais pas. Du moins pas encore. En 2017, lors de la sortie de mon livre, Nous habitons la terre, que beaucoup de gens me disent apprécier, comme j’avais déjà annoncé mon soutien à Benoît Hamon, je n’ai pas fait de « campagne média » et j’ai refusé toutes les émissions parce que je ne voulais pas que son temps de parole soit pénalisé à cause de moi.

Si vous ne faites pas campagne, beaucoup de gens militent activement pour que vous soyez candidate. La Primaire populaire, qui vous place en tête, en est un exemple. Quelle est votre réaction à cet engouement ?

Cela fait des années que je le dis : je n’ai pas d’ego, je ne suis pas sensible à la vanité. Est-ce que c’est mon mérite, ma valeur ? Je ne sais pas raisonner comme ça. Je suis un personnage public paradoxal : je déteste aller dans les médias ! Alors que le propre du personnage public, c’est justement de montrer sa poire, de montrer que ses idées sont les meilleures… Moi je déteste cet exercice. Et même lorsque j’étais garde des Sceaux, j’ai dû faire cinq matinales en quatre ans. En tout cas, sûrement pas dix ! Ce n’est pas faute d’invitations. Encore aujourd’hui. Je les fuis, les refuse.

Ne serait-ce pas aussi parce que les médias ont changé leurs modes d’interpellation, d’interview ?

Je ne sais pas, je ne rationalise pas en termes de « c’est la faute de qui ? » Quand il faut y aller, j’y vais en traînant les pieds, mais je le fais correctement par respect pour les journalistes et pour les gens qui écoutent ou lisent. Quoi qu’il m’arrive, je me dis « tant pis pour ta gueule, tu n’avais qu’à pas y aller ». À chaque fois, je sais que je prends le risque de questions politiques, même si l’on m’assure du contraire auparavant, que l’on me dit qu’on va parler de la jeunesse… Mais c’est votre métier, donc je ne peux pas vous le reprocher.

Vous n’avez pas répondu, comment jugez-vous cette mobilisation spontanée autour de votre nom ?

Il existe une grande beauté dans cette mobilisation, parce qu’elle est désintéressée et risquée. Que cette jeunesse, des gens qui ne se connaissent pas, qui sont hors parti – parce que c’est très ouvert –, se retrouvent dans des manifestations avec des pancartes bricolées, pour discuter… Cette première beauté, c’est sa gratuité, une réelle gratuité. La suivante est, dans une certaine mesure, une façon d’investir la démocratie, très féconde, dans le sens où elle va générer des choses probablement imprévisibles. Cette jeunesse, qui n’est pas dans les partis, ni dans les syndicats, qui n’a pas l’expérience du pouvoir, est tout de même en train de s’installer dans l’espace public, avec ses messages, ses propres formes de mobilisation, ses méthodes, son agenda, qui décide quelle manifestation investir, quelles sont les interventions à faire notamment sur les réseaux sociaux. C’est, pour moi, beaucoup plus important que la résonance que je peux avoir dans le paysage politique. Ça me stimule davantage, depuis le temps que je me dis « quand est-ce qu’on passe le relais ? » !

Si on fait abstraction des idées généreuses que porte cette jeunesse, on voit aussi des jeunes se mobiliser dans des formes similaires pour la candidature d’Éric Zemmour…

Ce n’est absolument pas comparable. Je laisse aux psychanalystes, aux psychologues, aux sociologues le soin d’expliquer comment des gens qui sont au début de leur vie, dont on attend plutôt de la curiosité, se reconnaissent dans ses propos. Personnellement, dans ma tête, parler de ces gens-là reste une pollution. Je m’intéresse davantage aux formes de mobilisation de la jeunesse comme celle de Seattle, comme celle de Nuit debout…

Le discours sur la méritocratie est une violence : quand on fait tous les efforts et que l’on finit par se heurter à tous les blocages de la société.

Votre recueil de nouvelles paraît le même jour que le livre d’Éric Zemmour… C’est voulu ?

Je ne suis pour rien dans le calendrier. Et ce n’est pas mon problème. Zemmour n’est pas dans ma vie. Quelle que soit la concordance des temps. C’est absolu et définitif.

Quel regard portez-vous sur le duel qui se dessine entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?

Je n’ai pas envie de sauter le temps, de septembre au mois d’avril. J’ai plutôt envie de vivre chaque jour ! Je ne veux pas participer aux prophéties autoréalisatrices !

En 2002, on se souvient que vous étiez sortie lessivée de la campagne présidentielle. Vous n’êtes, semble-t-il, pas la seule. Et pourtant… beaucoup se présentent et se représentent. Cette élection n’est-elle pas une folie très française ?

J’ai été, en effet, complètement larguée, de vertige en vertige. Je suis passée de l’hypotension à l’hypertension en quelques semaines. Mon corps m’a lâchée. Ce sont les effets d’une campagne pendant laquelle je dormais deux heures, au lieu de mes quatre heures habituelles. C’était physiquement épuisant, bousculant. Une semaine après le scrutin, j’ai fini à l’hôpital ! S’il existe des gens qui se disent « je vais présider la France », c’est le système lui-même, son architecture institutionnelle et la répartition des pouvoirs qui fait qu’on se sent installé dans le rôle d’un personnage ou bien dans un costume. Même quand on n’est pas mégalomane. Est-ce que dans une démocratie moderne, on est obligé d’être dans ces travers ? C’est une figure imposée qui n’est, à mon sens, pas très démocratique. C’est fortement neutralisant. Mais on n’a pas le choix. On est obligé d’en passer par là. Pour en sortir, il faut revoir les institutions, les démocratiser davantage.

Si la Guyane vit dans une société bloquée, disiez-vous, ne serait-ce pas également le cas de la France métropolitaine ?

La société guyanaise est bloquée parce qu’il y reste un fonctionnement colonial très fort, qui verrouille, où la géographie coince notamment les services publics, où les gens sont objectivement maltraités. Ce que je raconte dans mon roman, Gran Balan. La jeunesse n’a même pas accès aux métiers d’avenir, aux métiers liés à la biodiversité, alors qu’il existe tout sur place, des parcs, une terre, un territoire. D’une façon générale, il est très difficile de bousculer cette architecture institutionnelle, même en France métropolitaine.

Plusieurs livres en cette rentrée remettent fortement en cause notre « méritocratie républicaine ». Cela n’est-il pas à la racine d’une société bloquée ?

Je suis bien d’accord. Ça fait vingt ans que j’entends dire que l’ascenseur social est en panne ! Cela touche plusieurs générations pleines ! Il y a du boulot pour la jeunesse, mais ce n’est jamais pour elle. Dans le meilleur des cas, on s’assure qu’elle soit scolarisée. Le discours sur la méritocratie, c’est un beau discours en soi, ça reste un concept, qui a été opérant. Il y a longtemps qu’il ne l’est plus. Il l’a été lorsqu’on devait enjamber un analphabétisme massif par l’accès à l’éducation, au savoir. C’était aux familles de changer de rituels, d’habitudes, parce que l’on quittait les campagnes, ou que l’on changeait de vie. Il y avait des conditions de vie qui faisaient, effectivement, qu’on pouvait changer de catégorie sociale. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

Du coup, ce discours sur la méritocratie ne peut plus fonctionner, même en faisant des efforts et des surefforts ! Il suffit de voir les filières vers lesquelles on oriente les gamins de banlieue. On n’a rien à faire de leur talent, de leurs rêves. Pour ces jeunes, c’est la coiffure, ou bien la plomberie ou la fonderie industrielle. Le discours sur la méritocratie est devenu une violence supplémentaire… Les études supérieures ne changent rien. Même les lauréats de leur promotion sont mal placés. On sait qu’il existe des vigiles avec un bac + 7. C’est dans ce sens que la méritocratie devient une violence : quand on fait tous les efforts pour surmonter les obstacles, pour échapper à toutes les voies de garage professionnelles, parfois avec l’aide d’enseignants, et que l’on finit par se heurter à tous les blocages de la société. Malgré des études brillantes. Pour finir par postuler à deux cents demandes d’emploi et n’avoir aucune réponse, accepter des emplois sous-qualifiés par rapport à son niveau d’études et ses capacités. C’est toute la violence du discours sur la méritocratie.

Pensez-vous déjà soutenir une personnalité à la présidentielle ?

Le schéma dans lequel nous sommes est le pire. S’il y a bien un rendez-vous présidentiel où l’on ne devait pas se permettre d’avoir trente-six candidats, c’est celui-là ! Compte tenu de la période, de ce que l’on vit, des moments de bascule, de ce qu’il convient de mettre en chantier pour l’avenir. Je ne vais pas valider cela. Mais il y aura un moment où je vais me prononcer. Pour l’heure, je ne vais pas encourager un dispositif compliqué. Il y aurait un schéma de rêve, c’est celui d’une dynamique collective.

Hormis Jean-Luc Mélenchon, les écologistes, les socialistes, les communistes parlent tous d’union de la gauche, qu’est-ce qui les empêche de se réunir au lieu de se présenter séparément à cette élection ?

Ce n’est pas la faute d’un individu, mais celle de partis qui n’en sont plus. La faute à ce renoncement à cette capacité à raisonner, à réfléchir à ce que les gens sont capables d’entendre, de suivre. L’abstention que l’on constate est sans doute ce qu’il y a de plus déplorable. Même le Parti socialiste se dit que, finalement, on n’a rien perdu ! Ou pas grand-chose ! C’est de l’immaturité politique qui nous fait du tort à tous. D’où la mobilisation de la jeunesse que je comprends. Dès 2016, il était évident qu’il fallait reconstruire, avec d’autres méthodes, quitte à faire l’impasse sur l’échéance de 2017. C’était encore possible. On était dans la mélasse, on le savait. Par contre, on se devait de se mettre en ordre de marche pour 2022. On n’en serait pas là aujourd’hui. Sachant le nombre de dérives.

Manuel Valls, qui a été votre Premier ministre, en est la figure emblématique.

Manuel Valls est une imposture en soi. À vrai dire, il a toujours été comme ça. Je ne le compte pas dans le paysage parce que je ne crois pas qu’il ait jamais compté. Il s’est installé, incrusté dans le paysage politique. S’il n’avait pas été invité par les médias, on l’aurait oublié comme beaucoup de ministres.

Quel regard portez-vous sur l’actuel ministre de la Justice ?

J’ai une règle, je ne m’exprime pas sur un successeur, ni sur un prédécesseur. On peut penser ce qu’on veut de moi, ça m’est égal. Mes règles sont stables. Cela correspond à toute ma vie. J’ai respecté ces règles, éthiques, que j’ai forgées au fil des épreuves, que j’ai affinées au fur et à mesure, depuis que j’ai été étudiante. Je m’y tiens.

(1) https://primairepopulaire.fr/

Ces morceaux de vie… comme carreaux cassés éd. Robert Laffont, 242 p., 16,90 euros.

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