Diplomatie : Le Drian, le matamore
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
dans l’hebdo N° 1673 Acheter ce numéro
Après l’affaire des sous-marins, les mots étaient terribles : « duplicité », « trahison ». Avec Jean-Yves Le Drian, on allait voir ce qu’on allait voir, en représailles de ce marché que les États-Unis nous avaient volé. Nos ambassadeurs à Washington et à Canberra étaient rappelés « en consultation ». Un geste ultime dans le langage codé de la diplomatie. Oui, mais comment les renvoyer à leur poste ? Après quelles plates excuses du Président américain ? Après quel dédommagement de la part de l’Australie ? Allait-on s’émanciper de la lourde tutelle américaine en quittant le commandement intégré de l’Otan ? Au total, rien. Un appel « amical » de Joe Biden aura suffi. Moralité : rien ne sert de jouer les matamores quand on n’a pas les moyens.
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