Arthur Hay : Délivré de Deliveroo
Le 4 juin, le Sénat débat du statut des travailleurs des plateformes numériques. Témoin de la dérive de ces entreprises, Arthur Hay a fait de la défense des coursiers son cheval de bataille.
Le 4 juin, le Sénat débat du statut des travailleurs des plateformes numériques. Témoin de la dérive de ces entreprises, Arthur Hay a fait de la défense des coursiers son cheval de bataille.
Plusieurs « indépendant·es » des plateformes de livraison à vélo ont déjà obtenu la requalification de leur contrat en salariat. Mais le débat sur le statut de ces prolétaires 2.0 reste ouvert.
En France et ailleurs, les ubérisés commencent à s’organiser pour contrer les mauvaises conditions de travail imposées par les plateformes. Pour entrer dans la lutte sociale, ils partent de zéro.
La Cour de cassation a rendu un arrêt qui fera date.
Un amendement de la loi « Avenir professionnel » prétend protéger davantage les travailleurs des plateformes. Pour Jérôme Pimot, du Collectif des livreurs autonomes de Paris, cette évolution n'améliorerait rien. Entretien.
Alors que le parquet de Paris ouvre la voie à des sanctions pour travail dissimulé, le gouvernement trouve un moyen de pérenniser le système.
Plusieurs groupes de livreurs Deliveroo ont cessé leur activité jeudi soir pendant deux heures pour protester contre l'extension de leur zone de livraison. Une nouvelle combine de l'entreprise pour fragiliser les conditions de travail.
Amazon, Uber et Deliveroo : des machines à développer la surexploitation des travailleurs.
Les livreurs à vélo ubérisés se sont mobilisés aujourd’hui et hier dans plusieurs villes de France. Avant une journée de grève européenne le 27 septembre.
À partir du 28 août, tous les livreurs à vélo de Deliveroo seront uniquement payés à la course : finie la rémunération fixe à l’heure. Mobilisés depuis plus d’un mois, les coursiers organisent pour la première fois une mobilisation dans toute la France, ces 27 et 28 août.
Les plateformes de livraison à vélo spéculent sur la normalisation du modèle « Uber », qui profite de vides juridiques. Mais elles doivent désormais composer avec une fronde sociale inédite.
Hakim, « auto-entrepreneur » dans la start-up, livre des plats à vélo dans Paris. Compté absent alors qu'il travaillait, il a peiné à se faire payer.
La plateforme de chauffeurs privés a fait l’objet, le 14 avril, d’une série de plaintes.