Les dizaines de millions de morts africains climatiques annoncées

A la Cop26 les pays riches sont surtout préoccupés de leurs problèmes et de leurs mensonges

Claude-Marie Vadrot  • 1 novembre 2021
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A la COP 26 les pays riches surtout préoccupés de leurs problèmes Au moment où les pays riches et industrialisés vont rivaliser d’hypocrisie et de mauvaise foi dans les débats de Conférence climat de Glasgow, les Nations unies annoncent que plus d’une centaine de millions d’Africains seront victimes du réchauffement climatique. D’ici à 2030. « Victime » ne signifie pas qu’ils seront simplement « concernés », mais qu’ils mourront à cause de la modification de leurs conditions de vie et de la crise alimentaire déjà en cours. Une dizaine d’organismes internationaux ou onusiens s’apprêtent à rendre public leurs conclusions ; tout en espérant que les premières fuites chiffrées alerteront en temps utile les participants de la COP 26. Pour la Terre comme pour l’Afrique.
**Les morts annoncés**
D’ici 2030, affirment tous les spécialistes de ces nations africaines, quels que soient les organismes qui concourent aux avertissements élaborés sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale, _« on estime que 118 millions de personnes extrêmement pauvres, c’est-à-dire vivant avec moins de 1,80 euros par jour, seront exposées à la sécheresse, aux inondations, à la mort lente de nombreux lacs et aux chaleurs extrêmes en Afrique si des mesures ne sont pas prises »._ Au cours de l’année 2020, les indicateurs climatiques en Afrique ont été, avertissent les textes qui circulent, caractérisés par une augmentation continue des températures, une accélération du niveau des mers, des inondations, des phénomènes météos extrêmes, des sécheresses des glissements de terrain et un nombre d’impacts grandissants.
**Les réfugiés les capitales et en Europe**
La fonte rapide des derniers glaciers de ce continent dont la disparition totale est proche et le réchauffement plus rapide que celui du reste du monde va entraîner au moins deux phénomènes. D’abord des dégâts irréversibles pour une agriculture déjà fragile, une insécurité alimentaire grandissante et ensuite des exodes de populations. Lesquelles iront grossir des villes africaines déjà surpeuplées puis tenteront leur chance en essayant de gagner l’Europe. Ces différents impacts climatiques, expliquent que la vulnérabilisé de l’Afrique puisse entraîner dés les années 2030, puis ensuite à l’horizon 2050, la mort de plusieurs centaines de millions de personnes. Une conséquence effarante auprès de laquelle les inquiétudes des vignerons français pour le goût de leur vin paraissent bien dérisoires. D’autant plus que les chiffres sont formels : le continent africain se réchauffe plus rapidement depuis une dizaine d’année que le reste de la planète. Mais la Cop 26 ne paraitst pas décidée à s’en occuper . D’où les premières fuite…

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