Relaxe pour une lanceuse d’alerte

Politis  • 10 juillet 2008 abonné·es

Un lanceur d’alerte n’est pas coupable de s’interroger sur une question sanitaire ou environnementale, se réjouit la Fondation sciences citoyennes à la suite de la relaxe de Véronique Lapides, après celle de Pierre Meneton en mars dernier [^2]. Elle était accusée de diffamation par la mairie de Vincennes, parce que le Collectif vigilance Franklin (CVF), qu’elle préside, avait signé un tract accusant la préfecture et la mairie de ne pas prendre leurs responsabilités face à la pollution de l’ancien site industriel de Kodak à Vincennes (94). En 2001, on y avait recensé 6 cas de cancers d’enfants : une école était construite sur le site. Dont CVF réclame toujours la dépollution, « comme c’est en cours à Sevran [93] par Kodak ».

[^2]: Voir Politis n° 994.

Écologie
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