Taranis News privé de jungle

Gaspard Glanz a subi une garde à vue de près de trente heures alors qu’il couvrait le démantèlement de la jungle.

Politis  • 2 novembre 2016
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Taranis News privé de jungle
Photo : Martin Bertrand / Hans Lucas / AFP

Bien connu des services de police pour son activisme, notamment lors de Nuit debout, le fondateur de l’agence Taranis News, ­Gaspard Glanz, a subi une garde à vue de près de trente heures, entre le mercredi 26 et le jeudi 27 octobre, à Calais, tandis qu’il entendait couvrir le démantèlement de la jungle. Une garde à vue assortie de deux ­procédures judiciaires (pour un vol de talkie-walkie des CRS dans le camp de migrants et pour injure publique à l’égard des forces de police). Le journaliste a également écopé d’une interdiction de circuler dans la région, ce qui l’empêche d’exercer son métier. Une décision arbitraire qui, selon lui, « vient d’en haut, de tout en haut ».

Les échos
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