Psychiatrie

Politis  • 18 décembre 2008 abonné·es

Le 2 décembre, Nicolas Sarkozy a annoncé « un plan de sécurisation des hôpitaux » qui fait bondir la profession. Création de 200 chambres d’isolement, contrôle des permissions de sortie, systématisation des soins sous contrainte, utilisation de bracelets électroniques… Une fois de plus, le chef de l’État répond par la sécurité à l’émotion engendrée par un fait divers. Ici, l’agression mortelle d’un étudiant grenoblois par un patient. « Relance d’une politique de la peur », s’insurgent 39 soignants dans un appel publié par Libération le 15 décembre. « En amalgamant la folie à une pure dangerosité sociale, en assimilant la maladie mentale à de la délinquance, est justifié un plan de mesures sécuritaires inacceptables. »

Société
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