Le foncier comme tragédie des communs
Il faut sanctuariser tous les espaces non bâtis, voire déconstruire la ville.
La crise sanitaire actuelle devait remettre au centre du jeu des ingrédients essentiels de notre système de soins. Que reste-t-il de cet espoir, un an après le début de la pandémie ?
Nombre d’étudiants du médical et du paramédical réalisent à la chaîne des tests de dépistage : une main-d’œuvre à bas coût qui permet aux établissements de santé de dégager des marges.
Face à l’épidémie qui dure, les hôpitaux se sont installés dans un quotidien lancinant qui pèse sur les soignant·es. reportage dans un établissement d’Île-de-France.
La légère baisse du nombre de cas ne doit pas occulter l’inexorable progression des variants, qui menacent des hôpitaux toujours en tension depuis plusieurs mois.
Malgré la répression, des centaines de milliers de personnes continuent de descendre dans la rue à travers le pays.
Les déclarations de Frédérique Vidal sur « l’islamo-gauchisme » s’inscrivent dans une bataille politique de délégitimation de la gauche qui dépasse le strict cadre universitaire.
Bien avant la dernière polémique lancée par Frédérique Vidal, la défiance à l’égard des notions jugées « militantes » dans la recherche était déjà présente. Mais exprimée plus subtilement.
Le choix d’un débat idéologique douteux, alors que les étudiants sont plongés dans une crise dramatique, nous renvoie au fond d’une doctrine libérale qui n’a de cesse de fuir la question sociale. Toujours entraîner l’opinion sur un autre terrain.
Un an après leur suspension, les manifestations hebdomadaires du mouvement de contestation du pouvoir reprennent dans plusieurs villes. Mais la mobilisation s’est aussi déplacée.
Dans Blanche, Catherine Blondeau puise dans son expérience pour cerner les contours de sa blancheur. Avec finesse, elle ouvre des voies vers une nouvelle « poétique de la relation ».
Près de neuf mois après son arrivée à la Chancellerie, « l’Ogre des prétoires » s’est mué en un bien docile ministre. Il faut croire que la peur du vide enferme jusqu’aux plus affranchis.
Sortant chacun un album au même moment, Femi Kuti et son fils Made perpétuent avec éclat l’héritage de Fela, inventeur de l’afrobeat.
Avec Revenir à Jénine, vaste fresque autour du camp de Cisjordanie, Joss Dray retrace en images trente ans d’histoire tragique et courageuse.
La révolution de l’intelligence artificielle brasse d’énormes enjeux géopolitiques pour nos sociétés et pour la démocratie, alerte Pascal Boniface dans un nouvel essai.
Deux récentes affaires portées devant les tribunaux laissent espérer que le temps de l’impunité touche à sa fin pour les pollueurs et les décideurs publics tentés par le laisser-faire.
Dans un essai polémique, le sociologue Stéphane Beaud et l’historien Gérard Noiriel fustigent un supposé « tournant identitaire » dans les classes sociales. Où la race écraserait désormais le critère de classe. Un ouvrage fourre-tout salué par les réactionnaires de tous bords…
Il faut sanctuariser tous les espaces non bâtis, voire déconstruire la ville.
En ces temps de disette, Jazz News et Jazz Magazine donnent des nouvelles d’un monde au chômage technique.
Dans La vengeance m’appartient, Marie NDiaye se glisse dans l’esprit d’une avocate qui n’est sûre de rien, surtout pas d’elle-même, chargée de la défense d’une infanticide. Un roman envoûtant où tout est incertitude.
Il n’est aucunement responsable des paris qu’il est seul à faire mais dans lesquels il nous engage tou·tes.
Mardi, au petit matin, les forces de l'ordre ont encerclé le site où les militants s'opposaient à la construction d'une gare en plein champ.
Après les vagues d’actions des 17 juin et 17 novembre 2020, une constellation de syndicalistes, paysan.nes, zads, associations, territoires en luttes, espaces autogérés, coopératives ont décidé d’un appel commun pour le 17 avril 2021 contre des lieux de production, chantiers, projets et infrastructures toxiques.
Avec la loi « séparatisme », les associations, véritables relais de l’État, notamment dans les quartiers populaires, craignent d’être empêchées dans leurs missions.
Nous sommes entrés dans le « coronacène », une crise écologique majeure avec pour effets un « emballement planétaire » et une mise en évidence de la vulnérabilité de nos sociétés.
L’association s’inquiète notamment de la prolongation de l’instruction de sa demande d’agrément.