En arrière, toute !

Les premières mesures du Grenelle – un bonus-malus pour les voitures et la suspension de cultures OGM – sont bien moins audacieuses que prévu. Les associations, écartées du suivi, témoignent de leur déception.

Patrick Piro  • 13 décembre 2007 abonné·es

L'Alliance pour la planète proteste : « Il faut interrompre un processus opaque et unilatéral, qui sape les résultats du Grenelle. » Le collectif, qui regroupe quatre-vingts associations écologistes, a manifesté son irritation, la semaine dernière, en suspendant sa participation au suivi du Grenelle de l'environnement. Ça tombe bien : de suivi, il n'y en a pas.

Le 26 octobre : congratulations générales autour de la validation par Nicolas Sarkozy des avancées du Grenelle. Un mois et demi après : déception tout aussi générale. Dans les associations, mais aussi à la CFDT, et même (dans une moindre mesure) au Medef et à la FNSEA, les critiques fusent, et l'on réclame l'application des promesses. À commencer par la participation aux décisions des quatre collèges (associations, syndicats, collectivités territoriales et patronat) qui ont mené pendant trois mois les négociations aux côtés de <

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Écologie
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