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À chaque catastrophe ou lors des « grands événements », les chaînes d’information continue dispensent le vide des heures durant. Usant et abusant de ressorts anxiogènes. Décryptage.

Jean-Claude Renard  • 30 mai 2013 abonné·es

Le 22 mars 2012, Mohamed Merah, réfugié dans son appartement durant 32 heures : 1 920 minutes de siège. Un siège maintenu tant par la police que par les chaînes d’info continue [^2]. L’image est fixe, braquée sur les policiers cernant l’appartement. Dans l’attente d’un dénouement, d’un drame à venir. Sur les plateaux se déploie un ballet d’experts en criminalité, les mêmes que la veille ou le lendemain, déclinant le même discours, déroulant leurs certitudes. Quelques semaines plus tard, dans l’effervescence de l’élection présidentielle, BFM TV et i-Télé font monter la pression, orchestrant un compte à rebours avec ses estimations, ses résultats, ses

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Médias
Temps de lecture : 4 minutes