Une opinion manipulée

Les « sondés » croient, pour la plupart, que la défaite de Daech résoudrait le conflit syrien et mettrait fin à la fois au terrorisme et à l’émigration.

Denis Sieffert  • 16 septembre 2015 abonné·es

Faut-il intervenir en Syrie ? Faut-il parler avec Bachar Al-Assad ? Convenons que cela fait beaucoup de questions pour un même numéro de Politis. Et on pourrait en ajouter une troisième, murmurée : faut-il – peut-on ? – accueillir tous les réfugiés qui se présentent aux frontières de l’Europe ? La forme interrogative n’est pas pour nous dénuée de sens. Elle signifie d’abord que nous sommes en face de problèmes infiniment complexes, et je trouve admirables, ou suspects, ceux qui savent les trancher à la serpe. Car, comme souvent dans notre monde, nos gouvernants commencent à se poser les questions au moment où il n’existe plus de bonnes réponses. Et, spécialement, lorsqu’ils sont confrontés aux conséquences de leurs propres actes. En l’occurrence, la guerre américaine de 2003 en Irak, puis le refus d’armer les courants

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Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

Temps de lecture : 5 minutes