Rétablir une assurance-chômage protectrice
Dans les débats parlementaires qui débutent, la gauche tentera d’opposer une vision alternative crédible au projet du gouvernement.
dans l’hebdo N° 1725 Acheter ce numéro

La ritournelle est grossière. « Les oppositions ne proposent rien », répètent à tout bout de champ le gouvernement et ses soutiens. Contre toute réalité. Gageons qu’ils l’entonneront à nouveau à l’occasion de l’examen par l’Assemblée nationale du « projet de loi portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein-emploi ».
Et notamment à propos du premier des cinq articles de ce texte qui engage l’avenir de l’assurance-chômage au-delà du 1er novembre. Le sujet est d’importance : il s’agit de ne pas laisser les demandeurs d’emploi se retrouver sans indemnisation. Et cet article concentre à lui seul 152 des 211 amendements déposés, dont 80 % en provenance des groupes de la Nupes.
Par ce biais, la gauche et les écologistes visent autant à rejeter la mainmise du gouvernement sur la gestion de l’assurance-chômage, au mépris du paritarisme qui la gouvernait jusqu’à la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » de 2018, que la prolongation « au plus tard jusqu’au 31 décembre 2023 » de la réforme Macron-Pénicaud de 2019 qui a déjà drastiquement réduit les droits à l’assurance chômage pour les salariés.
Les insoumis, les socialistes, les écologistes et les communistes devaient ainsi demander mardi, à l’ouverture de l’examen du texte en
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