Théâtre : le souffle de Rodrigues
Les Bouffes du Nord nous invitent à un voyage entre passé et futur avec deux œuvres du nouveau patron du Festival d’Avignon.
dans l’hebdo N° 1728 Acheter ce numéro

La dernière fois que nous avons parlé ici de Tiago Rodrigues, c’était pendant le Festival d’Avignon. Déjà nommé pour prendre la suite d’Olivier Py à la tête de ce rendez-vous théâtral dès 2023, l’auteur et metteur en scène portugais y faisait une apparition discrète. Si d’autres éditions avaient pu nous faire découvrir ses mises en scène – le magnifique Sopro puis une Cerisaie –, il n’était cette année présent qu’en tant qu’auteur, avec son Iphigénie montée par Anne Théron.
Rythmée d’une manière si particulière, la seule écriture de Tiago Rodrigues imposait aux acteurs un phrasé et des gestes à la fois doux et profonds, un souffle caractéristique de ses spectacles. Portée par un chœur féminin, la tragédie de la fille d’Agamemnon exprimait aussi la foi de Rodrigues dans la capacité du théâtre à enrayer la répétition des violences.
Le Théâtre des Bouffes du Nord nous offre en ce moment l’occasion de saisir le rapport au temps et à l’histoire si singulier de Tiago Rodrigues en programmant deux de ses
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