[PODCAST] Chez Free, ubérisation et souffrance au travail
[À l'écoute] Quel avenir pour les centres d’appels Free ? Incertain : des suppressions de postes et une restructuration massive se profilent.
[À l'écoute] Quel avenir pour les centres d’appels Free ? Incertain : des suppressions de postes et une restructuration massive se profilent.
2021 se profile comme une année charnière pour le groupe de Xavier Niel, avec une compression importante des effectifs dans les centres d’appels, dont l’avenir est désormais incertain.
Le site de Free dans les Hauts-de-Seine collectionne les irrégularités et sombre dans une ambiance délétère. Depuis que sa gestion a été confiée à un sous-traitant, les salariés craignent désormais d’être conduits vers la faillite.
L’opérateur déploie dans le quasi-secret des minicentres d’appels autonomes. Une révolution accueillie en interne comme les prémices d’un démantèlement des sites actuels. Une chute de 9 % des effectifs est prévue dès 2021.
Une heure de travail supplémentaire par jour sera imposée aux équipes des centres d’appels de Free, sur la base de l’ordonnance adoptée mercredi en Conseil des ministres. Le télétravail est également de rigueur, même pour les opérateurs qui ont des enfants.
Vendu à un sous-traitant par le groupe Iliad, de la marque Free, le centre d’appels Mobipel continue de faire l’objet de licenciements disciplinaires massifs. L’avocat emblématique Fiodor Rilov devrait entrer dans la danse.
Une expertise interne dévoile la mécanique dangereuse des nouvelles méthodes de management par « l’enchantement », dans le centre d’appels de la marque Free, à Colombes.
Les salariés du centre syndicalement « sensible » ont signé un accord de confidentialité, moyennant d’importantes contreparties financières, et acceptent la vente du site à un sous-traitant.
La cession du centre d’appels Mobipel est annulée jusqu’au 21 septembre, en raison du manque de dialogue en amont avec les salariés.
Les salariés de Mobipel à Colombes avaient assigné en référé la direction de leur maison mère pour stopper la cession de leur centre d’appels à un sous-traitant. Reportage à l’audience, le 16 mai.
Devant le siège de Free à Paris, des téléconseillers de la marque manifestaient mercredi contre la cession de leur centre d’appels, qui emploie 260 personnes à Colombes.
Les salariés de Mobipel, et leurs collègues, protestaient contre la vente de leur centre devant le siège social d’Iliad. Suite à l‘annonce de Free que le centre allait être cédé au groupe Comdata, les employés se sentent humiliés et trahis.
Un rapport d'expertise, que Politis révèle, égratigne le management dans le centre d’appels de Free à Colombes (Hauts-de-Seine). Les effectifs ont chuté de 60 % en trois ans sur ce site jugé « sensible » par la direction.
Les révélations de « Cash investigation » sur les méthodes de management chez Free soulèvent de nombreuses interrogations sur les conséquences des ordonnances Macron sur le Code du travail.
Selon nos informations, trois directeurs de centre d’appels devraient quitter leur poste en l’espace de quelques jours.
La direction des centres d’appels de l’opérateur téléphonique multiplie les manœuvres pour se débarrasser d’un syndicalisme un peu trop coriace à son goût.