José Bové candidat d’une «insurrection électorale»

Michel Soudais  • 1 février 2007
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Comme prévu José Bové a officiellement déclaré sa candidature à l’élection présidentielle, ce matin, à Saint-Denis.

Justifiant sa candidature par le fait que «plusieurs dizaines de milliers de personnes (lui) ont proposé d’être candidat à l’élection présidentielle» , il a dit accepter que son «nom incarne, sur le bulletin de vote, la volonté commune de battre la droite et l’extrême droite et de redonne l’espoir d’une alternative à gauche».

Une candidature collectivePrésentant en quelques mots sa candidature comme «une candidature collective» , une candidature d’ «un rassemblement de forces et de citoyens issus du mouvement social, du monde syndical, de courants politiques et des associations de l’immigration qui aspirent à l’unité de cette gauche-là» , il a ensuite abandonné le « je » pour un « nous » conforme à cette profession de foi.

Le candidat a ensuite énoncé les huit axes du programme qu’il défendra et qu’il a présenté comme «un outil à la disposition des électeurs et des électrices pour qu’ils se réapproprient l’exercice du pouvoir» :

  1. élaboration d’un plan d’urgence sociale,

  2. instauration d’un nouveau modèle de développement,

  3. pleine citoyenneté pour les habitants des cités de banlieues et des quartiers populaires,

  4. reconnaissance des sans-papiers,

  5. transformation démocratique et sociale de la Ve République,

  6. refondation de la construction européenne,

  7. équité et droit d’autodétermination pour le DOM-TOM,

  8. lutte contre les politiques de libéralisation avec tous les peuples qui souffrent.

Une phrase résume le sens de cette candidature: «Il est temps de décréter l’insurrection électorale contre le libéralisme économique.»

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