Nos géographies équivoques

Thierry Illouz  • 9 septembre 2010 abonné·es

Je cherche depuis longtemps à comprendre le mécanisme de ce qui nous invente un lien avec un pays, une terre, une langue, je ne parle pas de l’endroit où je vis, de celui qui objectivement me constitue, je veux parler d’attachement sans rapport direct avec le sol où mes pieds demeurent, marchent, circulent, je parle de pays soumis seulement au registre des sympathies, des attirances et de toutes les constructions imaginaires qui en font le sel. Je parle de ces émotions intimes voire secrètes que de tels lieux suscitent. Je parle de ce tracé sensible qui chemine en nous et façonne des territoires littéralement romanesques au sens de l’histoire, de l’imagination, de la composition et de son lien avec ce que

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Temps de lecture : 4 minutes