« Défenseur des femmes »

Sur la disparition du regretté roi Abdallah, Christine Lagarde a déclaré : « Il fut un fort défenseur des femmes. »
Politis  • 1 février 2015
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On a entendu la force de sa conviction (néolibérale) à propos de la dette grecque. Depuis Davos, à la veille de la victoire de Syriza, la présidente du FMI a martelé, menaçante : « Une dette est une dette ! » En revanche, concernant l’Arabie saoudite, son propos devient tout de suite plus « nuancé ». Ainsi, sur la disparition du regretté roi Abdallah, Christine Lagarde, emplie d’admiration, a déclaré : « Il fut, d’une façon très discrète, un fort défenseur des femmes. » Au pays des mille coups de fouet pour les blogueurs, la « discrétion » d’Abdallah pour les femmes s’entend mâle : pour voter (prévu en 2015), sortir ou conduire… il leur faut toujours l’autorisation ou l’accompagnement d’un homme.

Les échos
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