« Un âge du consentement est indispensable »
Selon l’avocate Carine Durrieu-Diebolt, cette mesure corrigerait le déséquilibre entre agresseurs et victimes.
dans l’hebdo N° 1493 Acheter ce numéro

Me Durrieu-Diebolt a défendu une fillette de 11 ans victime d’un homme de 28 ans qui a eu deux rapports sexuels avec l’enfant. La jeune fille et ses parents ont porté plainte pour « viol ». L’affaire a d’abord débouché sur un renvoi pour « atteinte sexuelle ». Mais, le 13 février, le tribunal correctionnel de Pontoise a enjoint au Parquet de mieux se pourvoir et, implicitement, de saisir un juge d’instruction. L’avocate de l’enfant a invoqué l’existence d’une présomption de non-consentement entre un enfant et un adulte dans la plupart des législations européennes. Ce qui a fait porter le débat sur « l’âge du consentement ». A contrario, la ligne de défense de l’agresseur a été de mettre en avant la « maturité » de la victime. La loi que prépare le gouvernement propose de fixer un seuil d’âge qui se situerait à 15 ans. L’analyse de Carine Durrieu-Diebolt.
Pourquoi ce débat sur