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Politis  • 22 avril 2010
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Pourquoi diable interroger les ministres sur les caprices de la nature ? Même le ministre de l’Écologie est impuissant à aligner autre chose que des banalités. Ce n’est donc pas un service que le Journal du dimanche (18 avril) a rendu à Jean-Louis Borloo en l’interviewant sur près d’un tiers de page à propos des conséquences de l’éruption du volcan islandais. Résumée en une, la prévision du ministre sur le nuage de cendres vaut celle des concierges et des assidus du Café du commerce : « Cela peut durer. » L’entretien lui-même est tout aussi consternant. Quand ces fichues cendres cesseront-elles de tout bloquer ? « Cela peut s’arrêter lundi matin. Cela peut aussi durer plus longtemps. » Notez que, sur la crise économique, c’est un peu le même refrain que l’on nous sert. Borloo a au moins l’excuse de pouvoir dire que « personne ne sait comment éteindre un volcan ».

Les échos
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