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Politis  • 5 mars 2009
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Encore une aventure de Oui-Oui (au PS)

Parmi les sept têtes de liste du PS en métropole, on ne compte aucun partisan du « non ». Désigné dans le Sud-Est, Vincent Peillon, connu pour avoir défendu cette position fin 2004, a bien changé d’avis depuis. Proche de Ségolène Royal, il a défendu l’approbation du traité de Lisbonne. La réconciliation du « oui » et du « non », que le PS prétend avoir opérée, s’est faite sur le dos des opposants aux deux derniers traités, qui n’auront qu’une visibilité réduite. Quand ils n’ont pas été rayés des listes comme Marie-Noëlle Lienemann ou Anne Ferreira.

Martine l’appelle l’idole des femmes

Au cours de sa présentation des résultats du conseil national à la presse, Martine Aubry s’est laissé aller à d’hilarantes plaisanteries. Évoquant le parachutage de Vincent Peillon dans le Sud-Est, la Première secrétaire a présenté l’eurodéputé royaliste sortant comme « la cerise sur le gâteau ». Elle a aussi justifié ainsi la 3e place en Île-de-France de Benoît Hamon, chef de file de la gauche du PS : « Benoît n’a pas besoin d’être numéro un, c’est l’idole de toutes les femmes françaises, des grands-mères aux plus jeunes. » En somme, c’est sois beau et tais-toi !

Pas touche aux amis

Éviter les investigations de juges trop fouineurs dans des dossiers gênants… C’est en résumé ce que contient une disposition du projet de loi de programmation militaire 2009-2014. Le gouvernement veut en effet restreindre l’accès des juges à des lieux dits « sensibles », tels que la présidence de la République, des ministères et de grands groupes industriels. Le Syndicat de la magistrature y voit une reprise en main des juges depuis les investigations menées, notamment, dans l’affaire des frégates de Taïwan et la perquisition entreprise à l’Élysée dans l’affaire Borrel, et surtout celle effectuée, dans l’affaire Clearstream, au siège de la DGSE.

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
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