Plan de relance franco-allemand : Un minimum vital
Le plan de relance franco-allemand est inédit par sa forme et son ampleur, qui reste néanmoins en deçà des espérances et ne prévoit aucune réorientation des politiques économiques.
Le plan de relance franco-allemand est inédit par sa forme et son ampleur, qui reste néanmoins en deçà des espérances et ne prévoit aucune réorientation des politiques économiques.
Par la magie de ces événements singuliers, l’économie est redevenue politique.
Le déconfinement se jugera à la bataille autour du travail, où se joue l’avenir de la société.
À partir du lundi 11 mai, le port du masque sera obligatoire dans les transports publics ainsi que dans certaines entreprises. Sans accès gratuit aux masques pour tous, cette obligation interroge.
Au nom du redressement de l’économie, les salariés sont sommés par le gouvernement de sacrifier leurs droits.
Des entreprises, aidées par l’État, profitent de la crise sanitaire et du choc économique pour imposer heures supplémentaires ou congés forcés. Les syndicats sont en alerte.
Impossible d’imaginer la puissance des multinationales sans le numérique.
Si les mesures de confinement rendent impossible la tenue des traditionnels défilés du 1er mai cette année, les initiatives syndicales pour fêter les travailleuses et les travailleurs ne manquent pas. Tour d’horizon.
À l’heure du déconfinement, l’approvisionnement en masques est une priorité absolue. Des entreprises se lancent dans leur confection sur le territoire français. Mais les choix faits dans l’urgence du modèle économique soutenu par les pouvoirs publics donnent l’idée du monde voulu pour demain.
Le contrôle du bien-fondé de l’activité partielle devient impossible.
Depuis le début du confinement, la direction de La Poste a tardé à protéger ses travailleurs, fermé puis rouvert des bureaux, et n’a donné aucune consigne claire sur les opérations à prioriser. Résultat : les postiers sont inondés de colis, et les usagers doivent faire de longues queues pour des opérations indispensables.
Depuis le début du confinement, des jeunes de la cité des Indes, à Sartrouville, s’activent et mobilisent leur quartier pour apporter paniers repas et produits d’hygiène aux personnels soignants.
Nourriture, hygiène, eau… L’État a mis jusqu’à un mois avant d’assurer le minimum sanitaire et alimentaire aux populations en grande précarité. Reportage dans un squat d’Aubervilliers.
Comment pallier les insuffisances de la protection sociale ? La crise accélère le débat. Certains États déploient des mesures qui se rapprochent d’un revenu non-lié au travail, mais l’idée divise toujours, y compris à gauche.
Glaneurs, biffins, ferrailleurs… Ceux qui vivaient de la récup’ se retrouvent totalement privés de ressources avec le Covid-19.
L’urgence nationale a forcé les pouvoirs publics à débloquer des situations sanitaires scandaleuses dans plusieurs bidonvilles.
Depuis le début du confinement, de nombreuses personnes peinent à remplir leurs placards. Une insécurité alimentaire grandissante contre laquelle collectifs et associations se battent.
Le travail n’est plus organisé en fonction du profit pour les actionnaires mais de l’utilité sociale.