Société
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Si Gérald Darmanin, à la mi-mars, a bien prononcé le mot jadis tabou à Paris, le concept se heurte toujours aux blocages des institutions et du personnel politique français.
Au lendemain de la mort d’Yvan Colonna, le président de l’exécutif de la Collectivité de Corse, fort d’une majorité (autonomiste) de 71% des sièges, craint que l'absence de volonté de Paris ne ruine sept années de dialogue constructif et nourrisse la montée d'un sentiment anti-Français au sein de la jeunesse de l'île. Entretien exclusif.
Retrouvez chaque semaine le dessin d'Aurel paru dans Politis, accompagné du dessin finaliste non publié.
Figure de l’indépendantisme corse, professeur de droit, de linguistique et de littérature corse, le leader de Corsica Libera, l’un des plus anciens partis nationalistes, a dirigé l’Assemblée de Corse de 2015 à la mi-2021. Après la rupture de son alliance avec la majorité autonomiste emmenée par Gilles Simeoni aux élections territoriales au printemps 2021, Jean-Guy Talamoni a repris ses enseignements à l’université de Corte. Sans abandonner le militantisme, ni sa fonction de conseiller territorial d’opposition à l’Assemblée de Corse. Car sa voix continue de compter dans le paysage politique corse, et surtout dans la famille nationaliste insulaire.
Société
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Emmanuel Macron ne cesse de pratiquer l’autorité jacobine envers les Corses et leurs élus. Au risque d’un retour à la violence.
Société
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La mort d’Yvan Colonna a réveillé une impatience née de sept années de paix sous gouvernance autonomiste dont n’a pas su profiter l’État français pour répondre aux aspirations.
Billets
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Avec l’étincelle Colonna, c’est maintenant un feu nationaliste qui se déploie à nouveau en Corse.
En cause : la spéculation immobilière causée par l’afflux touristique et le retour des grands navires de croisière dans la lagune de la cité des doges.
Idées
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Après de longs entretiens avec Edmond Simeoni, Anne Chabanon livre une biographie mémorielle et intime du « père » de la revendication autonomiste.
À Propos
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L’exécutif prend de sérieux risques à ne pas saisir le moment politique corse pour, enfin, poser les bases d’un développement partagé de l’île.
Très attendue après la nette victoire nationaliste aux élections territoriales de décembre dernier, l’allocution présidentielle à Bastia s’est retranchée sur les principes traditionnels de la République jacobine. En dépit de quelques ouvertures mineures.
La République est mise à l’épreuve dans toutes ses contradictions, à la fois par la question corse et par le projet de réforme de la fonction publique.
Denis Sieffert s'inquiète des attaques contre la République « une et indivisible » contenues par exemple dans les attaques contre la fonction publique.
La liste nationaliste conduite par Gilles Simeoni, largement en tête du premier tour des élections territoriales du 3 décembre, devrait remporter une forte majorité dimanche prochain.
La liste désavouée par Jean-Luc Mélenchon n’a pas profité de l’absence du PS et du PRG, malgré son engagement antilibéral.
![[ÉDITO VIDÉO] Une république à géométrie variable](https://static.politis.fr/medias/articles/2018/02/edito-video-une-republique-a-geometrie-variable-38330/thumbnail_wide_medium-38330.jpg)
