Législatives : La moitié d’une démocratie
Emmanuel Macron pourra compter sur une majorité pléthorique mais peu légitime, à l’issue d’un scrutin marqué par l’abstention.
Emmanuel Macron pourra compter sur une majorité pléthorique mais peu légitime, à l’issue d’un scrutin marqué par l’abstention.
Plusieurs circonscriptions méritent d’être observées attentivement.
L’abstention et la démobilisation de ses électeurs ramènent le parti de Marine Le Pen au moins cinq ans en arrière.
C’est historique. Le Parti socialiste est en passe de disparaître de l’Assemblée nationale, passant de 284 à une vingtaine de députés, dont une majorité de « Macron-compatibles ».
La France insoumise voit sa stratégie confortée et se retrouve première opposition à gauche. Mais les mélenchonistes risquent d’être bien seuls en leur royaume.
Aurel
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Retrouvez chaque semaine le dessin d'Aurel paru dans Politis, accompagné du dessin finaliste non publié.
Abstention, effondrement du PS, succès relatif de la France insoumise… Denis Sieffert dresse un bilan à mi-parcours des élections législatives.
Dans un scrutin marqué par une très faible participation, La République en marche l’emporte nettement. Le PS est laminé, le FN recule fortement, et la France insoumise s’impose comme « l’opposition écologique et sociale ».
Depuis que l’envoi du matériel électoral a été délégué au secteur privé, la diffusion du matériel électoral est un vaste capharnaüm. Au point que dans plusieurs dizaines de circonscriptions au moins, les électeurs ne le recevront pas intégralement.
Dans une longue interview au magazine, le leader de La France insoumise revient sur sa stratégie et s’interroge sur la suite.
Un pôle de gauche, social, écologique, démocratique, parviendra-t-il à émerger face au puissant pôle néolibéral en voie de constitution autour de Macron ? C’est un des enjeux du scrutin.
Les Montreuillois devront choisir entre douze candidats étiquetés à gauche.
Inconnue du grand public, l’insoumise Farida Amrani pourrait s’imposer comme la tombeuse du député sortant d’Évry.
À Marseille, les législatives voient s’affronter la vieille garde politique et la nouvelle, dans une configuration particulièrement incertaine et une ambiance électrique.
Divisée, la gauche pourrait perdre la 6e circonscription de Paris, au profit d’un jeune macroniste.
Dans la seule ville de France dirigée par une alliance EELV, Parti de gauche et citoyens, la gauche part divisée aux législatives. Tiraillée par des enjeux contradictoires, elle risque de tout perdre.
Dans cet unique débat télévisé d’avant le premier tour des législatives, le député socialiste sortant l’a joué « terrain » quand l’Insoumis a voulu rester sur un débat national.
Denis Sieffert revient sur l'impact qu'aura le résultat des législatives sur la capacité du mouvement social à s'opposer aux reculs sociaux envisagés par Macron.